Très souvent, la direction des systèmes informatiques dans les établissements de santé regarde le sujet « appel-malade » comme un sujet difficile à classifier. L’appel-malade relève-t-il des courants faibles (comme la détection incendie par exemple) ? Ou bien du lot général d’électricité ? Ou bien encore de votre prestataire en téléphonie comme cela est souvent le cas ?
En réalité, la réponse s’est fortement complexifiée ces deux dernières années.
D’un système relativement simple dans les années 2000, nous constatons maintenant que l’appel malade est devenu un quasi-projet informatique avec à la clé un enjeu majeur pour toutes les structures médico-sociales :
Trouver un système d’alerte complet et fiable permettant de suivre, tracer, sécuriser et améliorer le confort des résidents, dans un établissement de santé.
Le réseau informatique IP au service de l’écosystème appel malade
Il y a quelques années, les systèmes appel malade, téléphonie et informatique étaient totalement indépendants, chacun ayant son propre réseau de communication (annexe 1).
La téléphonie numérique et analogique devenue obsolète, à peu à peu été remplacée par la technologie IP, beaucoup plus simple à installer et sources d’économies pour les acteurs de la santé.
Avant on pouvait voir dans les établissements 3 prises réseaux différentes (annexe 1) :
- Une prise RJ11 (prise téléphonique) pour tous les postes de téléphonie reliée à un autocom pour les appels internes et relié à l’opérateur pour les appels externes.
- Une prise RJ45 (prise réseau) pour l’informatique (PC fixes) relié au serveur de l’établissement permettant in fine l’accès à internet.
- Un bouton appel malade raccordé à la carte de gestion pour l’appel malade, ainsi qu’une carte de gestion des messages. Le tout étant relié à un autocom pour que les appels puissent aboutir jusqu’aux terminaux des soignants.

Avec la technologie IP, la prise RJ 45 suffit pour raccorder l’ensemble des réseaux téléphonie, appel malade et informatique. Tout ce système étant relié au même switch laissant place à la carte de gestion appels malades, l’autocom, le serveur, le routeur etc. (annexe 2)
Ces 3 réseaux transformés en 1 transitent via une passerelle permettant de mutualiser l’ensemble des protocoles de communications dans un établissement de santé. Par exemple, un seul et même établissement peut communiquer sur le même réseau ou la même plage IP.

La notion d’appel malade ou appel infirmière ; bien plus qu’un simple appel
Aujourd’hui, la notion d’appel malade va au-delà d’un simple appel puisqu’il englobe d’autres fonctions utilisables pour le personnel soignant et les familles, permettant de tracer, suivre et sécuriser les résidents/patients :
- La localisation du patient/résident via un plan d’alerte
- La gestion de la déambulation et de l’errance
- La gestion de l’anti-fugue
- Le reporting des alertes sur un logiciel appel malade
- Le couplage avec le système de téléphonie de l’établissement (DECT, smartphone)
- La fonction phonie (bouton apposé à côté de l’appel malade permettant de communiquer oralement avec les soignants)
Toutes ces fonctions sont pensées pour vos équipes et vos soignants dans l’objectif de leur faciliter le quotidien. Les données récupérées sont traitées et centralisées dans des logiciels du type Ofélia (ASCOM) ou Aqura care platform (Televic). Ces logiciels sont consultables sur tous types de devices (PC, tablette, smartphone) ce qui est donc très pratique pour le personnel soignant.
Grâce à ces systèmes où toutes les solutions appel malade sont connectées et consultables instantanément, les communications sont plus faciles entre les patients/résidents et les soignants.
On peut localiser la position exacte d’un patient/ résident dans l’établissement afin d’agir rapidement en cas de fugue, de chute ou déambulation.
In fine, toutes les données vont permettre :
- De mesurer et améliorer la performance de vos équipes et de votre établissement grâce à l’historique des alertes.
- Avoir des notifications en temps réels et de manière plus ergonomique
- Améliorer le confort des résidents